Quel type de véhicule pour une entreprise de nettoyage cryogénique ?
Pour votre activité de nettoyage cryogénique, vous avez besoin d’acheminer l’ensemble du matériel, vos éventuels collaborateurs et vous-mêmes, de la manière la plus sûre, la plus économique et la plus pratique.
Sécurité, rangement, volume, motorisation et confort sont des éléments, sur lesquels vous allez devoir vous concentrer. Voici donc une liste de conseils pour vous aider à choisir le véhicule adapté au nettoyage cryogénique.
Petit, moyen ou gros véhicule… ?
Choisir le véhicule adapté au nettoyage cryogénique
Tout d’abord, vous devez considérer l’ensemble des équipements que vous allez transporter. Un blaster cryogénique, deux blasters… un conteneur de glace, deux conteneurs… des tuyaux d’air comprimé, un compresseur éventuel, etc.
Selon la quantité de matériel que vous aurez besoin pour assurer le bon déroulement de votre chantier, vous choisirez un véhicule utilitaire adapté. Soit une fourgonnette (Partner, Expert, Kangoo…) ou un fourgon type L1H1, L2H2 (Ducato, Crafter…), etc.
Vous aurez peut-être besoin d’un véhicule qui pourra non seulement supporter plus de poids, mais qui pourrait être équipé également de rampes ou d’un hayon élévateur pour charger et déchargez votre équipement en toute sécurité.
Votre véhicule pourra par ailleurs être équipé d’un attelage remorque (type crochet) pour tracter éventuellement un compresseur.
Quoiqu’il en est, choisissez un véhicule qui soit correctement dimensionné à vos besoins.
Pensez également à la motorisation : 110, 120, 150 cv… Le poids embarqué et éventuellement le compresseur à tracter vous permettront de définir la puissance de votre moteur.
La sécurité avant tout !
Un véhicule utilitaire est en règle générale dépourvu de vitres latérales, hormis bien évidemment sur la cabine avant (conducteur). Cela a pour effet de cacher à la vue de tous, votre matériel, et donc de dissuader les voleurs.
Votre sécurité en tant que conducteur et celle de vos collaborateurs devraient également être au centre de vos préoccupations.
Une fois le véhicule chargé, vous devez avoir un moyen d’immobiliser l’équipement de manière à ce qu’il ne se transforme pas en « projectile » en cas de freinage d’urgence ou d’accident.
Pour cela, un véhicule professionnel peut vous proposer :
– La possibilité d’employer des sangles et des crochets sur les parois internes du véhicule.
– Cloison en acier assurant une sécurité accrue en séparant la cabine de la zone de chargement et servant ainsi de barrière en cas d’accident.
Sachez également que la glace sèche doit être placée dans une zone de chargement ventilée, indépendante de la cabine et donc séparée par une cloison étanche*
Un pick-up ?
Vous pourriez opter pour l’achat d’un pick-up. Ce véhicule présente plusieurs atouts :
– La partie de chargement est naturellement aérée et permet ainsi l’évacuation du CO₂ solide à l’air libre.
Il possède des points d’ancrage qui facilitent l’utilisation des sangles pour immobiliser le matériel et le conteneur de glace carbonique
– Équipé en série d’une cloison avec vitre : vous devrez être prudent quant aux risques de bris de glace)
– Puissant (selon le modèle), il permet également de tracter un compresseur.
Cependant, il faut par ailleurs tenir compte du fait que sa hauteur ne favorise pas le chargement et le déchargement manuels. Vous aurez très probablement besoin d’un chariot élévateur sur le site de votre client pour assurer de façon sécuritaire les opérations de chargement et de déchargement.
En conclusion
On pourrait ajouter qu’il faut tenir compte d’autres paramètres, comme le coût de l’assurance, la consommation de gazole, les frais d’entretien… Bref, tous les éléments à considérer au-delà du volume, de la motorisation, du confort et de la sécurité.
En participant à un test avec l’équipement Cryoblaster, vous serez en mesure de voir le type de véhicule que nous utilisons pour transporter notre équipement. Nous avons hâte de partager avec vous de nombreuses astuces.
*: Rappelez-vous que 1 kg de CO₂ génère 500 litres de CO₂ gazeux. Transporter 20 kg, c’est donc potentiellement transporter 10 m³ de CO₂ gazeux. 300 kg, c’est potentiellement 150 m³, etc.